Spectacle de flamenco au Sydney Opera House
Après une nouvelle semaine de recherche de travail infructueuse, nous brisons la glace de l’ennui et entrons dans le temple sacré de la ville : l’Opéra de Sydney. Au programme de ce samedi soir, un spectacle de flamenco, qui a fait sensation à Londres apparemment. Nous n’avons pas du tout été déçus de la course, bien au contraire : le spectacle était époustouflant, alternant à merveille entre chorégraphies collectives et exploits individuels. De beaux costumes, des artistes au sommet de leur art (les danseurs, l’orchestre, le chanteur). La communauté espagnole de Sydney semblait s’être donnée rendez-vous dans la salle, ce qui ajoutait encore du charme ibérique au spectacle…ibérique. Holà ! Viva espagna ! pouvait-on entendre de temps à temps lors de certains moments forts. La danseuse principale, Sara Barras, était juste incroyable : esthétique, rythmique, procurant beaucoup d’émotions. Solène fut émue aux larmes. Hormis un passage masculin en solo de claquette franchement trop long, le reste du spectacle fut génial. 2 heures pleines : un vrai bonheur ! En plus, nous étions bien placés, donc on n’en a pas raté une miette.
Qu’en est-il de l’Opéra en lui-même ? De la salle de spectacle ? Amis curieux, sachez que l’Opéra de Sydney a une architecture très « moderne » (pour l’extérieur, je ne vous apprends rien). L’intérieur est aussi très moderne, mais pas forcément dans le bon sens du terme : les espaces de réservation des billets ainsi que les accès à la salle sont en béton brut, avec des plafond assez bas. Ca fait un peu ambiance parking souterrain… Apparemment, il y a eu des problèmes de financement lors de la construction de l’Opéra (ils ont même organisé une collecte de fonds nationale : la dèche !) donc ils ont du faire des économies pour l’intérieur. Pour la salle de spectacle (en réalité, il y a 2 salles de représentation dans le bâtiment, l’une servant à tout ce qui est musical et l’autre plus pour l’opéra et le théâtre), ça ressemblait plus au Palais des Congrès de Strasbourg : très fonctionnelle, de la place pour les jambes, une bonne acoustique mais aucun charme. Rien à voir avec certaines salles parisiennes aux dorures et sièges en velours rouge (mais sans place pour les jambes). Bref, l’intérêt de cette soirée résidait bien dans le spectacle et moins dans le bâtiment. Nous n’avons malheureusement pas pu prendre beaucoup de photos de l’intérieur : un surveillant nous a pris la main dans le sac et nous a indiqué que c’était interdit (même avant le spectacle !).
